Pouvoir de la pleine conscience et comment la pratiquer par Rosie Bourget

Pouvoir de la pleine conscience et comment la pratiquer par Rosie Bourget

  • DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

Nous sommes tous un peu inquiets pendant la période des fêtes. Et cette année avec les pressions supplémentaires induites par la pandémie, tout le monde est un peu plus stressé et un peu moins joyeux que d’habitude. Si l’anxiété et le stress font qu’il est difficile d’entrer dans l’esprit des fêtes, ou qu’il est difficile de simplement passer une journée tranquille, alors pratiquer la pleine conscience peut nous soulager. La pleine conscience nous aide à ralentir, à nous calmer et à rester présents dans l’instant. La pleine conscience peut être aussi simple que respirer, et ne prend que quelques minutes de votre journée, mais les avantages sont nombreux.

Pour approfondir un peu ce sujet, la pleine conscience est une pratique de méditation qui commence par prêter attention à la respiration afin de se concentrer sur l’ici et maintenant – pas sur ce qui aurait pu être ou sur ce qui pourrait vous inquiéter. Le but ultime est de vous donner suffisamment de distance par rapport aux pensées et émotions dérangeantes pour pouvoir les observer sans y réagir immédiatement. Au cours des dernières années, la pleine conscience est apparue comme un moyen de traiter les enfants et les adolescents souffrant de troubles allant de l’attention à l’anxiété, aux troubles du spectre autistique, à la dépression et au stress. Et les avantages se révèlent énormes. De nombreux éducateurs introduisent la méditation dans la salle de classe comme moyen d’améliorer l’attention et la régulation émotionnelle des enfants. Voici où les pratiques de pleine conscience sont utiles. En incorporant des activités basées sur la pleine conscience dans les habitudes quotidiennes de la classe, nous pouvons enseigner aux élèves la valeur de se déconnecter de la technologie et à la place de se mettre à l’écoute de leurs émotions et sentiments plus subtils. Alors que les élèves ressentent de plus en plus de pression de la part des parents et de la société pour bien réussir à l’école, la pleine conscience peut être la principale clé du soulagement et de la santé mentale, ainsi que de la promotion de l’empathie, de la concentration et des liens sociaux.

Pratiquer la pleine conscience avec les élèves

Encouragez les élèves à faire des pauses lorsqu’ils sont stressés. Alors que l’enseignement de la méditation peut être hors de portée pour la plupart des enseignants et des systèmes scolaires traditionnels, les pauses respiratoires sont un bon point de départ. Au début de chaque cours ou période, passez 30 à 60 secondes les yeux fermés, en encourageant tout le monde à rester silencieux et à écouter sa respiration.

Heure de la collation! Les enfants adorent les collations. C’est aussi une merveilleuse occasion d’enseigner une alimentation consciente. Faites de la pleine conscience un jeu en de mandant aux enfants d’observer leur nourriture. Demandez-leur à quoi cela ressemble, comment ils pensent que cela a été fait, d’où il vient, ce que ça fait sur leurs mains et leur langue, quel goût cela a, etc. Puis, encouragez-les à compter leurs bouchées, voyez combien de fois ils peuvent mâcher leur nourriture avant d’avaler ou nommer les parties de son corps qu’elle traverse en route vers son estomac. Ces actions amènent les étudiants dans le moment présent, servent de formidables aides à l’enseignement de l’anatomie et de la biologie, et favorisent la digestion complète de leur repas. Idéalement, au début ou à la fin de chaque jour née d’école, donnez aux enfants le temps de s’exprimer par l’écriture. Optez pour l’écriture manuscrite au lieu de taper, car cela encourage un rythme plus lent et plus de réflexion lors du choix des mots. Si votre classe connaît du succès avec la journalisation, vous voudrez peut-être envisager les arts intégrés pour promouvoir davantage le processus créatif. La pleine conscience est comme un muscle qui peut être renforcé avec la pratique au fil du temps. Essayez d’incorporer ces suggestions et d’autres pratiques petit à petit et observez comment vos élèves s’adaptent


Cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur (New York) VOL. L No. 50, édition du 23 décembre 2020, et se trouve en P. 4 à : http://haiti-observateur.org/wp-content/uploads/2020/12/H-O-23december-2020.pdf