GISÈLE VIRGINIE LOUIS SAINT MACARY EST DÉCÉDÉE À NEW YORK

OBITUAIRE – ÉPOUSE DU DIRECTEUR D’HAÏTI-OBSERVATEUR ET MEMBRE FONDATEUR DU JOURNAL

Dans l’espace de deux mois, Haïti-Observateur est triplement en deuil. Après le décès de la belle-sœur du directeur de l’hebdomadaire, suivi, quelques semaines plus tard, de la mort d’un de ses fondateurs, c’est main- tenant au tour de l’épouse du dirigeant de l’hebdomadaire de Brooklyn de nous quitter. Gisèle Joseph, née Virginie Louis Gisèle Saint Macary, est décédée le 2 décembre 2016, suite à une très longue maladie supportée avec stoïcisme et un rare courage, à seulement 25 jours de son soixante-quatorzième printemps. La défunte était l’épouse de Léo Joseph, directeur de ce journal.

La défunte est survécu par son conjoint, Léopold Joseph, et ses enfants, Karine et Alain Joseph; aussi bien par ses frères et sœurs: M. Jérôme Jeanny, Dr Janine Zamora (née Saint Macary), M. et Mme Louis Saint Macary (madame née Gertrude Des), M. Fritz Saint Macary, M. et Mme Jean Carrière (madame née Mireille Saint Macary), M. et Mme Jan Saint Macary (madame née Rebecca Cooley).

Elle laisse aussi dans le deuil ses nièces et neveux : Bethesda, Frantz et Jerry Jeanty, Myriam et Nedjée Zamor, M. et Mme Marc Saint Macary (madame née Eva Schulte), M. et Mme Dirk Schaefermeier (madame née Janine Saint Macary), Pierre Saint- Macary, Karine et Alain Joseph, Claude-Aline Carrière et Jean- Paul Carrière, Kiana et Tacha Saint Macary, M. et Mme Kessy Patrick (madame née Jacqueline Joseph), M. et Mme Paul Joseph (madame née Velma Joseph), M. et Mme Pierre Émile Joseph (madame née Tracy Henderson), M. et Mme Terryl Gayden (madame née Sheila Favre) et M. et Mme Yves Théodule (madame née Carole Favre), Patrick Olu Ndiaye et Jiji Ndiaye.

De même que ses beaux-frères et belles-sœurs : Ambassadeur Raymond A. Joseph et son épouse (née Lola Poisson), Mme Josephine Édith Favre (née Joseph), M. Éric Desmangles).

Aussi ses cousins et cousines: Mme Florette Coradin (née Bréa), Mme Herbert Denis (née Artha Clara Bréa), Marcel Bréa, Marc Bréa, Natacha Bréa, Colette Bréa Romero, Evelyne Bonhomme, Mireille Bonhomme, Ernest Bonhomme jr. Michel et Louis Bonhomme, Gérald, Frantz et Réginald Bonhomme, Henri, Amalia, Édith et Paul Bonhomme jr., Marguerite Samson, Herman Bréa et famille, Mme Odette Jean-Louis (née Mevs), Nicole Saint Macary, Jeanne Jean-Louis (née Blain), Louis Bonhomme, Georges Bonhomme, Mme Philomène Duplessis, Mme Solange Jean, M. et Mme Wiclef Jean (madame née Claudinette Pierre), M. et Mme Samuel Jean (madame née Joyti Goundar), Angelina Jean, Mme Rose Jean et famille, Iliana Mésadieu Jean, Eliana Jean; M. et Mme Dessalines Fontaine (madame née Evelyne Jean- ty), Mme Mara Fontaine et fa- mille, M. et Mme Yves Fontaine et famille, Oakley Fontaine, Mme Quequette Jeanty et famille, Mme Jessy Saint-Germain et famille, Mme Roselande Millien et famille, M. Joseph Kernizan et famille, M. Guidès Kernizan et famille, M. Jude Kernizan et famille, Chantale Duplessis, Mme Manusta Duplessis et famille, M. Raynald Duplessis et famille, M. Renel Duplessis et famille, M. Lee Van Kleef et famille, M. Ulrick Duplessis et famille, Mme Mirde Duplessis et famille, M. Claudy Duplessis et famille, M. et Mme Pacite Richard et famille, Mme Guerda Duplessy et famille, M. Ernice Bonny et famille, Mme Joceline Bonny, M. Célestin Bonny, Mme Thalie Bonny, Mme Marie Rose Bonny, Mme Marie Rose Bonny (Dacoune) et famille, Mme Marie Polynice Bonny, M. Farrell Jean et famille, Mme Blandina Jean et famille, M. Lesly Célestin et famille, M. Abner Célestin et famille, M. Edzer Célestin et famille, Mme Evelyne Célestin et famille, Vedette Célestin et famille, Mme Micheline Célestin et famille, M. Pèpè Célestin et famille, M. Claude Célestin et famille, Mme Micheline Célestin et famille, M. Edgard Charles-Marc et famille, M. Yvon Charles-Marc et famille, M. Raston Bonny et famille, Mme Roberta Bonny et famille, Mme Idalie Bonny et famille et Mme Quequette Jeanty et famille.

Ainsi que ses amis et alliés proches : M. et Mme Budry Daniel (madame née Prisce Saint-Phard), Dr Jean Marius Lafond (madame née Betsy Joseph), M. et Mme Jean Délienne (madame née Jacqueline Bayard), Mme Myrtha Auguste-Darboux et famille, Mme Marylou Gerardes-Whitney.

En cette douloureuse et poignante occasion, nous prions les familles, parents et amis affligés par ce deuil d’accepter nos sincères condoléances et le témoignage de notre sympathie, particulièrement les familles Joseph, Saint Macary, Bréa, Zamor, Desz, Desmangles, Cerrulla, Zamor, Erle, Schulte, Carrière, Coony, Kohler, Bigras, Bonhomme, Chassagne, Thévenin, Mevs, Bouillon, Sajous, Bayard, Auguste, Holly, Gerardes, Délienne, Laurent, Darboux, Léger, Jean-Paul, Cadet, Biamby, Philanthrope, Lerebours, Pierre-Pierre, Talabert, Jean-Louis, Josaphat, Fleury, Étienne, Célestin, Charles-Marc, Henderson, Joseph, Milien, Kernizan, Jean, Mésadieu, Fontaine, Daniel, Lafond, Polynice.

Née à Port-au-Prince, la troisième des sept enfants de l’ingénieur Louis Rodolphe Saint Macary et de son épouse, née Virginie Bréa (qui l’ont précédée dans l’au-delà), Gisèle a émigré aux États-Unis dans l’année 1964. Après avoir passé quelques semaines avec sa famille, à Brooklyn, elle devait se fixer durant quelque temps à Chicago où elle a étudié la science des laboratoires médicaux, au Cook County Graduate School of Medecine, dans cette ville. Retournée à New York, elle pratiquait cette discipline dans plusieurs laboratoires et hôpitaux au fil des prochaines cinq années, avant de se fixer définitivement à Hospital for Joint Diseases, à Manhattan, pendant qu’elle fréquentait NewYork State Technical College se perfectionnant en science appliquée pour décrocher son diplôme en sciences des Laboratoires médicaux. Puis attirée par la profession d’infirmier, elle s’enrôla au «Nursing Program » de Long Island College Hospital School of Nursing. Elle fut immédiatement engagée comme infirmière diplômée d’État par ce même Hospital for Joint Diseases où elle faisait carrière au laboratoire médical de cette institution.

Un modèle dans sa vie familiale comme dans sa carrière professionnelle

Dans sa vie familiale aussi bien que dans sa carrière professionnelle, Gisèle Saint Macary laisse le souvenir d’une mère de famille totalement dévouée à ses enfants et à son époux. Se sacrifiant entièrement pour leur bonheur, elle ne reculait devant aucun sacrifice, faisant preuve d’un dévouement à leur endroit qui dépasse l’imagination. L’amour, la générosité et le désintéressement qui la caractérisent sont partagés sans retenue entre son mari et ses enfants, et qui constituent le centre de sa vie.

Les nobles vertus qu’elle a cultivée au sein de sa famille trou- vent aussi leur application au travail où elle restait une source d’inspiration pour ses collègues, forçant également l’admiration des patients. Le dévouement qu’- elle vouait à ses patients ont fait d’elle un employée modèle qui se battait inlassablement pour le bien-être de ceux et celles à qui elle prodiguait des soins. Aussi a- t-elle reçu un hommage bien mérité de l’administration de Hospital for Joint Diseases pour les 25 années de service qu‘elle avait fournies à cette institution.

Après avoir passé au total 33 ans à cet hôpital, Gisèle décida de prendre sa retraite au milieu de l’année 2004. Si elle a opté pour dire adieu au nursing, elle n’avait pour autant cessé de travailler. Elle s’est consacrée au service d’Haïti-Observateur à plein temps, assurant merveilleusement le service de pagination, désormais informatisé.

Une pièce maîtresse dans la production du journal

Gisèle Saint Macary Joseph était un membre fondateur du journal et donnait son temps à titre bénévole dès la sortie de la première édition, le 21 juillet 1971, jusqu’à ce que les médecins eurent diagnostiqué qu’elle avait la maladie de Parkinson, en 2008.

Dès la naissance d’Haïti- Observateur, elle participait à la fabrication de la maquette du journal manuellement, au commencement, comme un sacerdoce, s’y rendant chaque jour, dans l’après-midi, une fois ter- minée son temps de travail à Hospital for Joints Diseases.

Elle a été témoin de toutes les phases de développement d’H-O jusqu’au moment où la production a été informatisée. Après avoir passé 30 ans dans la fabrication de la maquette à la main, elle était prête à passer à la pagination informatisée, soit en 2005. Trois ans plus tard, soit à la fin de 2008, quand on s’est rendu compte qu’elle avait du mal à opérer la souris des ordinateurs, c’était alors qu’a été établi le diagnostic indiquant qu’elle avait la maladie de Parkinson.

Depuis lors, son état ne cessait de se détériorer, ayant enduré quasiment toutes les phases dégénératives de la maladie, jusqu’à la date de sa mort, le vendredi 2 décembre 20016, à 4 heures du matin.

Gisèle était douée d’une grande patience et affichait une totale humilité dans ses relations avec le personnel d’H-O, se met- tant au niveau de tout le monde, et se mêlant admirablement avec le personnel en sus de devenir l’amie de tout le monde.

La disparition de Gisèle Saint Macary Joseph laisse un grand vide au sein de sa famille, notamment son époux et ses enfants. Ces derniers n’arrêteront pas de la manquer et de la pleurer de sitôt. De même, le personnel d’H-O, qu’elle considérait comme de vrais collègues, seront affligés pendant longtemps.

Un service commémoratif sera organisé pour elle, le samedi 17 décembre. Les détails seront communiqués ultérieurement. L.J.


Cet article est publié dans l’Édition du 07 DÉC. 2016 – VOL. XXXXVI/No. 45 NEW YORK – P. 1, 2


Note spéciale de l’édition canadienne de Haïti Observateur. Montréal, le 7 décembre 2016

Nous nous joignons à l’équipe de New-York pour souhaiter nos sincères condoléances au Directeur de Haïti Observateur à New-York, Monsieur Léopold Joseph en l’occurrence. Hommage posthume soit rendu à sa femme défunte, membre fondatrice de l’hebdomadaire.

Courage à toute la famille, parents et amis éprouvés par ce deuil. Nous disons à Léo, qu’un monument ne tombe jamais car sa mémoire tient lieu d’histoire.

Faisons comme ce monument. Soyons des monuments pour la famille, les parents et amis. Pour la société. Pour le rêve qui tient malgré les vents et marées. DMA.