LITTÉRATURE INTERDITE par Daniel Milord Albertini
- Déconstruire le Mal Reconstruire dans le Réel
Avant de rouvrir le débat. Je présume que mon personnage est responsable. De tout ce qui se dira ici, l’éditeur ni la publication ne peuvent être tenus responsables des mots. Littérature «insidieuse» étant donné le contexte, me dira-t-on, je réponds : pas plus que la déconstruction qui a déjà cours bien avant le contexte. Sarcastique n’est-ce pas, c’est le droit de la critique. La littérature est ici interdite, colon & colonisé, le dénie n’est pas une option. De programmation, enlevons-le ipso facto afin de virer aux besoins à l’utilitaire. COVID a ouvert une porte qui n’est pas près de se refermer. La faille de l’humain religieux, soit sur l’autel, soit sur les lieux, n’est pas indicible.
Posons alors la question par syllogisme : la culture absolue haïtienne est-elle l’échec ou les tares qui ont eu raison de 216 ans, puisque nous voulons tout condamner ? Il faut dès lors trouver la seconde cause immanente à la première dans cette trilogie. Quelle est donc la culture absolue haïtienne ? Gageons, la réponse ne se concordera pas, d’une république à l’autre republica (les candidatures en 2010 en ont parlées). Or, la genèse est intimement liée à la révolte contre les prémices de l’esclavage déposé sur l’île que le cinéma inhérent à l’Église catholique a jugé de «maudite». Pourquoi ? La réponse réside-t-elle dans le fait que la malédiction est post rotatif puisque, Haïti (SD) sucrière était de prospérité. L’esclavage exista depuis l’histoire ancienne que toujours l’église sous toutes ses formes a soutenue avec une litanie (cognitif), une homélie (contenu), une direction (vectoriel). En fait, la révolution haïtienne va aisément ouvrir le cerveau humain at large. Cassure, refus, le vecteur qui mène à l’apocalypse n’est pas dans le nouvel univers haïtien. La peur tombe, la résilience n’est pas la résignation, il faut déconstruire reconstruire. Démoniaque par déni, les accusations pleuvent parce que l’église n’a pas de plan, idem pour COVID.
Mathématiquement, connaît-on le résultat (216 ans) de cause inconnue ?
Il faut avouer à ce titre, qu’Alain Cabantous/François Walter dans ‘Les tentations de la chair’ (virginité et chasteté 16e-21, siècle) éditions Bibliothèque Historique Payot, touche le point faible du maillon de l’église. On la connaît aujourd’hui, la liturgique PNL a failli, l’homme est menacé par un virus, comme par la maladie dans le temps (lèpre). La déprogrammation est incontournable, une fois de plus, la liturgique va payer. Il ya toujours eu un prix à payer par la victime pour plaire aux assauts répétés de la lâcheté, de la gloire mensongère. Celle-ci est éphémère, l’Haïtien le sait depuis 1804. Si l’homélie est tombée en 2020 par les suites de Trump et de COVID, la lèpre a pris une autre forme, c’est la plaie dans l’église avec «les plaisirs de la chair».
Revenons au syllogisme afin d’en mesurer fermement l’intrant haïtien. Je pars d’une simulation réelle. Jean Chrétien de la chronique éponyme (H-O/92-93) se fait élire PM du Canada (c’est simple, l’autre, ‘carte blanche’ est élu immortel). Le cv H-O n’a pas été implémenté là, mais a servi aux autres. Jean C PM, qui par sa défunte femme considérée grande conseillère et…j’en passe, sans le curriculum, a-t-il invité H-O une seule fois dans ses discours, rappelons-le, soutenus par cet organe, contre son rival PM de l’époque, Brian Mulroney…, lequel Brian pour la même raison que l’on dit à l’autre ne pas l’avoir, chante la vertu d’une expertise nommée Aline C. Le fait est que la Chronique de Jean Chrétien semble avoir été régulière à H-O d’après nos archives, pendant près d’un an et demi (1992-1993). Plus que l’électorat haïtien du Canada, mais la mouvance politique, l’activisme avait promis aux conservateurs de Brian, que : «les Haïtiens s’en souviendront». Chose dite chose faite, cela a valu à Brian M la défaite, et le pouvoir aux Libéraux de Jean C du Canada. Mais H-O n’est pas un CV ni grand conseiller canadien quand d’autres médias. Premier Ministre, Jean Chrétien a nourri d’autres à la place quand H-O se contenta d’une carte de vœux de fin d’année cosignée Aline, comme bon activiste, par son représentant au Canada, Gérard Louis-Jacques en l’occurrence qui recruta Jean Chrétien pour H-O. L’absence de curriculum d’Aline désormais au passé antérieur, lui vaut des honneurs. Diplomatie, Conseillère, Politicienne, Protectrice. En fait, la tâche ici est une décoration, l’inverse est ailleurs.
Mes sympathies Jean, mais tu n’a pas sur t’honorer de la même façon avec H-O. Bien que des associés éditeurs, les frères Joseph en l’occurrence, ont avoué le cadre de l’hebdomadaire d’«Opposition». C’est un média pour moi. Peut-être est-ce de là une fois au 24 Sussex la séparation a été accomplie ? NON, ta compréhension a été autre dans l’affaire des commandites contre le Québec. Et, si tâche il y a, tu l’assumeras aujourd’hui puisque H-O célèbre par les préparatifs du cinquantenaire de l’organe (hebdomadaire), sans visite de ta part. Grande curiosité, Aline ne te l’a pas conseillé. Tu nous verras désormais par l’écriture de nos vèvès encodés aux 12H71. Ici je ne suis pas en diplomatie ni au cinéma, mais dans ma chronique intitulée ‘littérature interdite’. Sensible, il ne faudra donc pas lire ta lâcheté, mais sache que si tu réponds comme pour la TPS, ça s’appelle mentir que de dire que nous t’avions mal compris. Essaie quand même, mais l’ami Sansariq te répondra comme il l’a fait pour Donald.
Le syllogisme passant par H-O ne démontre pas ici une déchéance haïtienne, bien au contraire. La première inconnue n’est pas ici démontrée pour la 2e. Comparons alors.
Aline sans le curriculum versus Martine Moïse sans le Canada.
Je ne défends certainement pas la femme du président pour une question de couleur de l’épiderme. Mais, la déconstruction de Martine pour la construction de la défunte Aline, mieux, si cela vient de nous dans les intentions, dans les faits historiques, il y a de quoi s’inquiéter. Car, cela réclamera la même déconstruction du mal, non pas que j’accuse Aline à titre posthume, elle n’est pas l’église ni responsable de la pauvreté de ses parents qui lui a valu de quitter l’école, en outre c’est le principe systémique de l’État connu depuis Béranger de Burgos, mais appliqué au colonialisme, Haïti en ce qui me concerne, ce qu’explique d’ailleurs Thomas Piketti in Capital and Ideology, P.65, la conservation du pouvoir. On entendra d’ici le député de Bourassa se noyer par les mérites de la défunte, ça n’étonnera pas. Pourquoi Dubourg se vante alors de son cv, pour valider son expertise dans le «Black Caucus» du Canada ? Comprenons.
Je lisais les propos (Whatsapp) du député libéral du Québec de naissance haïtienne et je cite : «quand on connaît les «motifs» derrière ces attaques, la seule conclusion qui s’impose : la faillite de l’état haïtien». Quelle audace à laquelle j’ai répondue d’ailleurs, condamner un acte n’est pas condamner un état. Quand le Canada avec ses acquis et ses atouts, est encore sans justice avec les déplacements d’enfants autochtones, la disparition et l’assassinat de femmes autochtones…, etc., en 2020, tandis que la GRC avoue, reconnait le racisme systémique, le racisme d’État en fait, la programmation du crime longtemps protégé pour les intérêts sur ce par exemple dans le Monde illustré, on parle de race canadienne-française à conserver ad litteram pour les temps à venir, nous alors depuis la déconstruction in le racisme d’État dit systémique ?
Qui donc créditera le cv de Martine pour la reconstruction réelle de générations de victimes sur plus de quatre siècles. En bref, Jean Chrétien aurait dû démissionner et laisser la place à Aline de son vivant pour cause de diplomatie, de conseillère, de politicienne…, etc. C’était sa responsabilité son engagement, pas la nôtre. Évoquons encore Thomas Piketty in Capital and Ideology (traduit de Arthur Goldhammer), je lis dans European Societies of Orders : Power & Property jusqu’à A Balance of Powers ? Le poids du mot capital dans le contexte d’ailleurs où l’on retrouve la notion centrale de la diplomatie par le fait d’ambassades installées comme siège du pays d’envoi, relativement aux autres villes qui accueillent les consulats, quel est le rôle/poids de la relation haïtienne quand on a constaté la déprogrammation à l’origine de cette même clientèle, tandis que malgré tout, Port-au-Prince plie sous influence. Martine ?
Friedrich Nietzsche dans Dernière Volonté (Letzter Wille) inscrite in Poème complet. Il y a donc une volonté dans Nietzsche, laquelle alors qui s’est rattrapée et propagée en Occident, en Orient, contre le fait africain pour la question de domination tandis que de l’autre côté de l’acte il y a eu soumission dans l’espoir d’un pardon pour un acte jamais commis. Dans les salons du Code noir, il y avait programmation et prolongation du match jusqu’à ce que l’adversité du Noir s’estompe ? Il faut assumer ici-là la déconstruction, ses effets, surtout ne pas par lâcheté transférer la l’aptitude.
Si nous sommes encore dans la recherche du 2e élément, soit l’inconnu, convertissons le blâme émis sur Martine Moïse femme de président versus Aline Chrétien sans le cv devenue diplomate par déclamation. Maintenant avec le cv, Marie-Anna Murat fille du terroir devenu cheffe d’antenne par les lois mal appliquées sur la discrimination positive versus l’ancien partenaire de pupitre à TVA qui est encensé à la SRC pour justifier les budgets sur la récupération sociale d’anciens décrocheurs, et le proposer comme une icône dont on ne voit pas le cv étalé comme les trophées, quand pour les mêmes raisons ou moins, de jeunes Noirs pourrissent en prison ou dans les rangs de l’incompétence avec une fermeture de toute porte qui même vers l’émancipation qui finit par excellence au patrimoine par exemple d’un habitacle et une réputation. Je ne veux imposer ici un 2e élément comme une preuve tirée d’analyses méthodologiques, je réitère, je fais dans les cordes de la chronique, j’interroge j’observe, compare.
Quand l’homélie tombe. Quand l’Haïtien réclame son dû à D Trump, Sansariq d’après les colonnes de H-O réclame pour services rendus, Jean Chrétien de la Chronique de Jean Chrétien ne peut s’assoir indifférent à nos yeux. Le pas de porte coûte plus cher dorénavant. La preuve est faite, Jean est venu chez nous s’approprier de l’influence. Trudeau l’a fait par les jumelles Allen, croyaient-elles à de la magie, leur militantisme a évincé V Barbot pour installer Justin député. Pour les bienfaits de la reine instituée dans Piketti. Plus de maître de la chapelle de Dieu à servir, l’homélie tomba. Je mets d’ailleurs au défi : prêtre, ougan, imam, rabbin, pasteur à faire changer l’eau en vin ou à mettre du lait et du pain sur la table pour la veuve et l’orphelin, surtout les Noires, par l’opération de je ne sais quoi. Le coureur de fond n’est pas marathonien par défaut, adepte oui faiseur non. Le mal est ailleurs. Il faut savoir que depuis que la caméra est une fois rentrée dans les lieux secrets de la religion, s’est introduite dans le vaudou aussi, démystifiant non seulement la sous-culture prétendue, mais aussi la condamnation de l’autre qui jugeait l’Haïtien de barbare. Rien de plus symbolique rien de plus scientifique qu’on a en fait, fait résonner comme illustrant le démon.
Il faut payer pour voir ce que l’autre ne verra pas, mais il reviendra réputé avoir vu ce que je n’ai vu par la pauvreté (résistance à payer au profit d’un prêtre).
L’homme dans son état…, égoïste, mercantile, profite de l’autre naïf. Il n’y a pas de démon dans le vaudou, mais une mémoire mathématique qui n’est pas tracée dans les livres de géométrie, donc pas de fonction algébrique, mais voyez au fin fond de l’histoire, vous découvrirez une grande science méconnue.
Il est indéniable, la construction naturelle de la géométrie (le vèvè) dans le vaudou vient d’une science, de connaissances profondes de maths, un temps ancien que la déconstruction nous a enlevé. Pourquoi alors nous apprenons si vite la science des autres quand l’enfant du colon peine à persévérer, à assumer la responsabilité des bitations de la colonie, jusqu’à Toussaint. Le hasard n’existe pas à cette enseigne sinon la déconstruction nous pousse au déni, nous asservit. Pourquoi l’apprentissage en accéléré avec Xavier Delengaigne & Thérèse de Laboulaye dans Apprendre à toute vitesse faire plaisir à votre cerveau (InterÉditons) serait-il efficace en construisant des cartes à tous les niveaux, tandis que l’observation d’un enfant évoluant par la géométrie haïtienne serait démoniaque, donc à condamner ? Il faut inverser.
cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur (New York) édition du 16 septembre 2020, VOL. L No.36 et se trouve en P. 12, 14 à : http://haiti-observateur.org/wp-content/uploads/2020/09/H-O-16-septembre-2020.pdf