AVEC LA CRÉATION DE SON ACADÉMIE DE BASE-BALL
- Haïti en passe d’accueillir un sport pratiqué dans l’hémisphère
Un des pays de l’hémisphère à avoir, jusqu’ici, boudé le Base-ball, Haïti paraît maintenant mieux disposé à l’égard de ce sport, bien que celui-ci fasse son entrée par la porte arrière, avec l’appui et l’encouragement sur tout des secteurs dominicains qui lui sont liés, ainsi qu’avec le monde du base-ball de l’autre côté de l’île. En attendant que les jeunes Haïtiens se laissent envoûter par ce sport et commencent à bénéficier des avantages qu’il procure, à travers le monde, ils s’adonnent aux entraînements la joie au cœur, rêvant d’ores déjà aux contrats lucratifs que certains joueurs de la Caraïbe et d’Amérique latine ont décrochés, et dont ils s’imaginent pouvoir en bénéficier à leur tour, le moment venu.
En effet, depuis bientôt deux ans, des entraîneurs dominicains, parmi eux ceux-là mêmes qui ont formé des joueurs évoluant présentement au sein des ligues majeures, des États-Unis, du Canada, ou d’ailleurs, qui offrent leur service comme volontaire pour former de jeunes Haïtiens cherchant l’opportunité de participer aux compétitions organisées par les ligues de l’hémisphère. La première fournée de joueurs haïtiens se compose majoritairement, pour ne pas dire exclusivement, de jeunes nés en République dominicaine. Voici la liste de la première équipe haïtienne qui reçoit l’entraînement nécessaire qui leur permettra de participer à la Coupe de la Caraïbe. Les 22 membres de cette formation sont : Yetri Michaël, Junior Rafael, Brayan Himenez, Gerardo Ant. Justo, Joan Gabriel Buten, Domingue de León, Francisco Eti me Chanchez, Loragne Désir, Oliver Emrique Pascar, Francis Gabriel, Yunior Ant. Joseph, José Emmanuel Vargas, José Manuel Flicar, Christopher José Léon, José Miguel Silvain, Yordan Ant. Yague, Gensis Charles, Edward Daniele Buten, Patrice Santana, Robinson Rosario, Ramón Gabriel Elies et Christhopher Merizy.
Une équipe d’entraîneurs dominicains s’offrent comme volontaires
Volontaires au service de l’Académie internationale de base-ball d’Haïti, une équipe d’entraîneurs dominicains certifiés travaillent d’arrache-pied afin de préparer les jeunes haïtiens pour la prochaine compétition de la Coupe de la Carabe, qui doit avoir lieu en mars 2019, au Pérou.
Les cinq entraîneurs affectés à cette tâche s’appellent Carlos Manuel Gonzales Fortuna, José Afonso Ortiz (entraîneur suppléant) Osvaldo Martizez, Marino Pol José et Daniel Soriano Moreno.
Dans le cadre du programme de formation des futurs joueurs de base-ball haïtiens, des candidats de Lamontagne, non loin de Jacmel, dans le département du sud-est, suivent un entraînement intensif qui doit les préparer comme moniteurs. En même temps, à Ouanaminthe, le directeur du Collège Univers, Joseph Edgard Dumay, qui est aussi membre engagé de la Fédération internationale de base-ball d’Haïti, facilite le développement de l’équipe locale, ayant mis le terrain de son école à la disposition de celle-là. Le Dr Coffy a fait savoir que M. Dumay a joué un rôle décisif dans l’évolution du projet. Il a profité de l’occasion d’adresser ses remerciements et d’exprimer la gratitude de la Fédération à la population de Ouanaminthe, en général, pour l’accueil qu’elle a fait à cette initiative, et à l’hôtel Orix en particulier.
Coffy a jugé encore utile d’adresser la reconnaissance de la Fédération au chef de la PNH du Nord-Est, le commissaire Mesquet Saint-Fort. Ce dernier, accompagné de policier relevant de sa juridiction, était présent à l’occasion des cérémonies d’inauguration assurant la sécurité de l’assistance, particulièrement les étrangers qui y participaient.
En outre, M. Dumel Joseph, parlant aussi au nom de la Fédération, croit devoir adresser des remerciements spéciaux à Fritzner Dominique, journaliste à Radio et Télévision nationales. Il s’est félicité de la couverture, d’un bout à l’autre de l’événement, qu’a donné M. Dominique. Il dit apprécier d’autant plus le dévouement manifesté par ce journaliste à l’égard de l’inauguration d’autant plus qu’un autre journaliste tenait à être rémunéré pour offrir un tel service.
Par ailleurs, d’autres candidats ont été recrutés à Ouanaminthe et les régions proches de cette ville, dans l’objectif de faire d’eux des joueurs capables de participer à des compétitions internationales.
Que ce soit ou à Lamontagne (Jacmel) ou à Ouanaminthe, avant de recruter les jeunes pour participer à l’entraînement, ils doivent subir un examen physique complet sous la supervision de médecins haïtiens hautement qualifiés.
La Fédération internationale de base-ball d’Haïti est présidée par le Dr Steve Lebrun. Le comité directeur se compose de : Julio Soto, Jacques Guillaume, Claude Barosy, Nadège Jeacard, Edwing Janvier, Wesfly Pierre, Fernando Gonzales, Frantz Colin. Emnanuel Coffy, Carlos Hernàndez, Dumel Joseph, Lamarre Hubert Smith et Jean-Marie Colin. Selon Me Emmanuel Coffy, la Fédération organisera une rencontre internationale à laquelle seront invités des dirigeants de clubs de base-ball et de journalistes du monde entier, notamment là où se joue ce sport. À l’occasion de la première rencontre internationale, l’organisation avait reçu l’accueil chaleureux du président de la Fédération dominicaine de base-ball, Hector (Tito) Pereyra.
La Fédération internationale de base-ball d’Haïti, espoir des jeunes Haïtiens défavorisés
La grande majorité des 18 membres de l’équipe haïtienne, qui s’entraînent activement, en vue de participer au tournoi de la Caraïbe, sont nés en République dominicaine, mais expulsés de ce pays dans le cadre de la politique exclusivement discriminatoire des dirigeants dominicains à l’égard des Haïtiens nés de pères et mères haïtien en terre dominicaine. L’initiative des créateurs de la Fédération internationale de baseball d’Haïti consiste à encadrer les jeunes haïtiens se trouvant dans cette situation défavorable et à apporter sa solidarité à la jeunesse du pays en général, ceux de l’arrière-pays en particulier. L’accueil offert à cette structure par le monde du base-ball dominicain est des plus encourageants, reconnaissant les responsables de la Fédération.
En effet, le lancement de cette initiative, voilà déjà deux ans, ou presque, constitue le premier acte dans la promotion de ce sport et le développement des enfants et jeunes d’Haïti, dont cette catégorie, celle des régions et villes reculées de Port-au-Prince est abandonnée à son sort par le gouvernement central. D’où, le grand mérite de l’Académie internationale de base-ball d’Haïti, également connue sous son appellation anglaise « International Baseball Academy of Haiti », et dont le site internet est ainsi identifié (www.ibaoh.org).
Afin que nul ne prétende ignorer le potentiel de l’équipe haïtienne de base-ball mise sur pied par la Fédération internationale de base-ball d’Haïti, il est bon de souligner que, lors de son troisième match contre l’équipe péruvienne, ainsi que dans le cadre du tour de consolation, la formation haïtienne s’est imposée face à leurs rivaux péruviens par le score 4-3, se qualifiant dès lors pour la prochaine épreuve qui sera tenue en 2020.
Quand bien même les Haïtiens auraient des désaccords majeurs avec leurs voisins dominicains, quant à la politique migratoire de la République dominicaine concernant les ressortissants haïtiens, et aux actes franchement discriminatoires dont certains sujets d’Haïti sont l’objet, de la part de citoyens dominicains, la solidarité manifestée par les institutions sportives dominicaines à l’endroit de la Fédération internationale de base-ball d’Haïti constitue un apport remarquable au développement mental, physique, intellectuel et même économique des jeunes Haïtiens. Dans cet ordre d’idées, il faut craindre que les Dominicains n’aient fait preuve davantage de compréhension que les officiels haïtiens dans le développement de ce sport en Haïti.
Signalons, par exemple, que la jeune équipe haïtienne a fait du chemin, en si peu de temps. Et, là encore, la contribution des Dominicains s’est révélée énorme. Car à l’occasion du match opposant les Haïtiens à une équipe dominicaine, organisés conjointement par le COPABE (Confédération panaméricaine de baseball) et le COCABE (Confédération caribéenne de base-ball), la solidarité des décideurs dominicains du base-ball était encore au rendez-vous. Puisque, grâce à leur intervention, la très jeune équipe haïtienne s’est mesurée à une rivale dominicaine de sa taille. Mieux encore, ce match s’est déroulé au complexe sportif de Campo Las Palmas situé à San Antonio Gerra, en République dominicaine. Rénovée l’année dernière, cette belle propriété, appartenant au club de base-ball « Les Dodgers de Los Angeles », Californie, États-Unis, symbolise l’engagement des responsables de ce club membre de la Ligue majeure des États-Unis à l’épanouissement de ce sport en République dominicaine. À bien y penser, de très tôt, l’équipe haïtienne doit attirer l’attention des recruteurs des Dodgers toujours à l’affût de joueurs dont la performance sur le terrain les détache de l’ordinaire. Aussi ces informations valent-elles leur pensant d’or : il existe 35 académies de base-ball en République dominicaine; 75 joueurs de base-ball dominicains évoluent dans les clubs américains et canadiens.
Rappelons que lors de son troisième match contre l’équipe du Pérou, et dans le cadre du tour de consolation, Haïti s’est imposé 4-3, se qualifiant pour la prochaine épreuve prévue pour 2020. Quatre autres pays participeront aux compétitions de la première Coupe des Caraïbes. Il s’agit d’Aruba, Curaçao et les îles Vierges américaines, en sus du Pérou comme invité international.
Les dirigeants de la Fédération se félicitent
Les responsables de la Fédération internationale de base-ball d’Haïti ne cachent pas leur satisfaction des progrès réalisés par l’équipe. Aussi Carlos Gonzales Fortuna, l’entraîneur, s’est-il prononcé en ces termes : « Nous sommes au milieu d’un processus d’intégration et d’adaptation des joueurs de différentes catégories, ce qui est un défi supplémentaire au fait que c’est la première occasion de participer à une compétition à ce niveau régional pour beaucoup d’entre eux». M. Fortuna, suivait la performance de certains de ces joueurs avant leur déportation par les autorités dominicaines, est membre du personnel de l’Académie, à Ouanaminthe, dans le cadre d’un accord de collaboration avec la Fédération de dominicaine de baseball et son président, Hector Pereira.
Toutefois, Fortuna n’ignore pas les grands défis auxquels se trouvent confrontés les dirigeants de la Fédération haïtienne. Selon lui, nonobstant tous les problèmes « en termes de condition physique des athlètes, d’outils et d’équipe ment d’entraînement », il pense que les résultats obtenus sont des plus encourageants, estimant que « nous serons bientôt dans une meilleure situation».
Des représentants aux U.S.A, en Haïti et en Rép. Dominicaine
En attendant que les conditions financières de l’Académie permettent de centraliser les activités de l’institution, ses représentants se retrouvent principalement dans trois pays. En l’occurrence aux États-Unis d’Amérique où vivent dans plusieurs villes de Florida : Edmonde Bicca, Edwin Janvier, Claude Barrosy, Frantz Bourget, Dumel Joseph, Lamar Coffy, Guidner Bien-Aimé Patrick Désir, Jacques Guillaume, Sorel Jean-Mary, Adeline Philogène, Jean-Philippe Chéry et André Michel.
En Haïti se trouvent les collaborateurs suivants Claire Nicole Lebrun, Roodler Simé, Adolphe Coffy, Frantz Colin, Jean F. Hannibal et Marjorie Colin, etc.
Dans l’État de New Jersey, l’Académie compte sur la collaboration d’Emmanuel Coffy, Jerry Juste, Jean-Marc Lamour et Jean Baptiste.
Tandis que dans le New Jersey, la représentation est assurée par Jean Hiram Coffy, Rochenelle Coffy Andy Coffy, Chantal Coffy, Françoise Michel, Emmelyne Coffy y Emmerson Mondestin.
Le financement de l’Académie assuré par les membres
Pour l’instant, l’Académie internationale de base-ball d’Haïti dépend de la contribution des officiels et sympathisants pour sa survie et son fonctionnement. Le Dr Seymour Coffy et Dumel Joseph ont précisé que les frais de déplacement et de séjour, à l’occasion des événements sportifs qui se sont tenus, depuis la création de l’institution, à Miami (Floride), San Juan (Porto-Rico), République dominicaine (Santo Domingo) et en Haïti (Ouanaminthe et Lamontagne (Jacmel) ont été exclusivement assumés par les membres fondateurs.
Nonobstant les difficultés de première heure, ces derniers pensent que tous ceux qui épousent l’idée des initiateurs et créateurs de ce projet visant à voler au secours des déshérités du sort, et surtout des jeunes, qui végètent pratiquement loin de la capitale, sauront faire le geste qui s’impose. Car, pensent-ils encore, on ne peut s’imaginer les immenses opportunités qui s’offriront aux jeunes Haïtiens, de quelque en droit du pays où ils peuvent se retrouver appelés à bénéficier de juteux contrats auprès des clubs de base-ball étrangers. Quand on sait que 75 joueurs dominicains évoluent présentement au sein des deux ligues majeures des États-Unis et du Canada, une telle perspective suscite de grands espoirs chez les jeunes.
Ceux qui veulent contribuer à cet effort peuvent contacter l’agent financier en chef (Chief Financial Officer) de l’Académie, au 561-451-7353; ou bien effectuer un transfert à l’adresse de celle-ci sur son compte bancaire séjournant à Banco Popular, au compte numéro 026-425810.
La contribution des officiels Haïtiens
Si les conditions ne permettent pas aux autorités haïtiennes concernées par cette initiative d’y apporter leurs contributions, les responsables de l’Académie se félicitent du geste symbolique du ministère de l’Agriculture et des Ressources naturelles ainsi que la présence, pour le moins « mitigée», du représentant de celui des Sports et de la Jeunesse.
En effet, le Dr Coffy a indiqué que l’agronome Ronald Beldor, directeur départemental de ce ministère dans le Nord-Est du pays, et Mme Widline Pierre ont pleinement participé aux événements. Lors de la cérémonie inaugurale, l’année dernière, qui se déroula sur le terrain du « Collège Univers », à Ouanaminthe, M. Beldor avait accompagné les enfants dans la mise en terre d’une importante quantité de plantules, dans le cadre de la cérémonie visant à enseigner à ces derniers l’importance de l’environnement, le respect des arbres et la nécessité d’assurer une couverture végétale en permanence.
L’unique note discordante à ce tableau est signalée comme suit : Mario Florvil, le représentant du ministère des Sports et de la Jeunesse, arriva de Port-au-Prince pour participer, au nom de ce ministère, à cet événement, qui devait durer deux jours, et dont la partie relative au reboisement a une importance capitale, tant pour les enfants que pour le pays tout entier. Mais Florvil était porté « absent», à cette cérémonie, ayant décidé de regagner la capitale très tôt le matin. À noter que, une fois arrivé à Ouanaminthe, ce dernier insista pour que les dirigeants de l’Académie payent la facture de son séjour à l’hôtel et ses repas. Alors que tous ces frais avaient été payés par le ministère en question.
Encore sous le chapitre de l’apport des officiels Haïtiens à cette initiative, il est opportun d’attirer l’attention sur le président du Sénat, Joseph Lambert, envers qui la presse est rarement tendre, y compris H-O. Le Dr Coffy a informé que M. Lambert a fait don d’un groupe électrogène de la marque Delco à l’Académie. Selon toute probabilité les fonds destinés au financement de cet appareil ont été extraits de la caisse de l’institution dont M. Lambert est le président. En tout cas, il est possible de poser la question de savoir qui fait mieux ?
Aucun doute, les hommes et femmes, qui ont lancé ce projet d’introduction du base-ball en Haïti avec pour objectif d’intégration des jeunes à une activité porteuse d’espoirs, consentent d’énormes sacrifices pour que se concrétise leur rêve. Ils croient dur comme fer que leurs efforts seront couronnés de succès.
Les origines du base-ball
Selon Wikipédia, le base-ball a été introduit par les immigrants aux États-Unis où la présente version s’est développée et perfectionnée. Ce jeu avait droit de cité en Angleterre depuis le 18e siècle, et évoluée pour être reconnu, à la fin du 19e siècle, comme le sport national des États-Unis. Le baseball est largement populaire en Amérique du Nord (États-Unis et Canada) et dans certaines parties de l’Amérique centrale, de l’Amérique du Sud, des Caraïbes et de l’Asie de l’Est, particulièrement au Japon et en Corée du Sud.
Le base-ball est un jeu de batte et de balle entre deux équipes adverses se reliant au bâton et sur le terrain. Le jeu se poursuit lorsque le joueur de l’équipe qui met la balle en jeu, le lanceur, lance une balle qu’un membre de l’équipe au bâton tente de frapper avec cet instrument. L’objectif de l’équipe de frappeurs consiste à frapper la balle sur le terrain de jeu, et de courir sur les buts. À ce stade du jeu, l’équipe dont l’un de ses joueurs vient de lancer la balle fait avancer ses coureurs dans le sens inverse des aiguilles d’une horloge, autour de quatre buts, en vue de marquer ce qu’on appelle des «runs». En revanche, l’objectif de l’équipe défensive (équipe en jeu) vise à empêcher les frappeurs de devenir des coureurs et ces derniers d’avancer autour des buts. Un point est marqué lorsqu’un coureur avance régulièrement autour des buts dans l’ordre établi et touche le marbre (l’endroit où le frappeur a commencé). L’équipe qui marque le plus de points à la fin de la partie est déclarée gagnante.
Ceux qui désirent s’informer davantage sur le base-ball peuvent consulter Wikipédia.
D’aucuns pourraient se demander qu’est-ce qui a tenu le base-ball hors d’Haïti durant plus de trois quarts de siècle environ qu’il avait droit de cité dans plusieurs pays d’Amérique latine et de la Caraïbe, alors que ce sport est pratiquement le passe-temps des voisins dominicains.
L’histoire orale porte à croire qu’à la faveur de l’occupation d’Haïti par les Américains, ces derniers cherchaient à implanter le base-ball. Mais les Haïtiens n’y ont manifesté aucun intérêt. Quand les forces d’occupation organisaient leurs matches, dans l’espoir d’attirer les jeunes Haïtiens, les activistes anti-occupation exhortaient les jeunes à rester loin des terrains de base-ball. L’histoire colportée oralement a informé que les Haïtiens jouaient le foot avec plus d’acharnement, histoire de l’imposer comme compétition au base-ball.
Comme dit le proverbe, «Autres temps, autres mœurs ». Assurément, les raisons qui aidaient les Haïtiens à rejeter le base-ball en tant que sport lié à l’occupation américaine d’Haïti n’ont plus cours de nos jours. Il semble que, par les temps qui courent, les Haïtiens soient plus pragmatiques, se montrant davantage réceptifs par rapport à ce sport, en raison des avantages économiques dont pourraient bénéficier ceux qui le pratiquent.
cet article est publié par l’édition de l’hebdomadaire Haiti-Observateur, édition du 19 décembre 2018 et se trouve en P.1, 8. 15, 16 à : http://haiti-observateur.org/wp-content/uploads/2018/12/H-O-19-dec-2018.pdf