La Thèse Médicale Française qui Condamne Derek Chauvin par Dan Albertini

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ

  • La Thèse Médicale Française qui Condamne Derek Chauvin
  • SIMULATION EN GLOBAL GOVERNANCE par Dan Albertini

Entre (), si Rome tombe, Jérusalem sera de fait le prochain siège officiel, mais d’un État religieux avec l’arme fatale plutôt que la garde suisse en uniforme. Haïti a-t-elle été visitée à cet effet diplomatique par immersion ? Fermons-les (). 

Derek Chauvin est-il donc condamnable à bien plus que la simple peine dont il bénéficie, que oui, car son droit a été évoqué et soutenu dans sa capacité à subir sa peine dans la dignité. Il ne suffit pas de condamner post mortem Hugo Chavez en longue conversation avec Ignacio Ramonet dans ‘Hugo Chavez ma première vie’ – Galilée), en appliquant la peine à Maduro et se croire civilisée en Colombie, par la CIA infiltrée.

Mais, bien plus encore, l’équipe policière est-elle condamnable sous autres formes de procès par ce même acte, solidairement applicable oui, puisque présente, plus que sur les lieux, mais par assistance présentielle motivée, apte à déterminer si Derek Chauvin a été en danger. Aussi, l’officier en charge, l’unité d’intervention dans son entier, la direction générale de la police impliquée, le corps policier et la machine de la sécurité publique, jusqu’à l’administration Trump entière. La société par association systémique qui n’a pas su intervenir dans le pacte décisionnel afin minimalement de lui assurer une fin de vie dans la dignité que dire de la provoquer contre son gré, au vu et au su du monde entier. On regarda la scène, mais bien plus encore, avec l’appui vidéo de la cour de justice qui n’a pas su en tenir compte. Évoquons, mais appliquons alors Dr Jean David Valbrun.

Avant de pénétrer le caractère infructueux, par exemple d’une France-V, à Bamako, au Sahel, à Bangui, à Cotonou, à Abidjan…, etc., il y a lieu de considérer la présence, si pacifique elle l’est sur le principe, soit de la Russie, soit de la Chine, à la place d’ancien spectre nazi (Allemagne) qui se redéveloppe sous prétexte de formation militaire. Lisons! 

Dr Jean David Valbrun dans sa thèse soutenue, évoque : humain dignité droit, mort. Nous retenons déontologie comme clé d’entrée de l’Observatoire du dies, pour lire la mort. Et, voilà le code dans sa transversalité cohérente sociétale, et l’effet de causalité du soupçon de passation d’un faux billet. En médecine, la strangulation est si différente de la police ?

1) Code de Déontologie Médicale (14)

Article 35, « Le médecin doit à la personne qu’il examine, qu’il soigne ou qu’il conseille une information loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qu’il lui propose. Tout au long de la maladie, il tient compte de la personnalité du patient dans ses explications et veille à leur compréhension ».

C’est son champ d’intervention et d’expertise. 

Article 36, « Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas. Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse les investigations ou les traitements proposés, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences. Si le malade est hors d’état d’exprimer sa volonté, le médecin ne peut intervenir sans que la personne de confiance, à défaut, la famille ou un de ses proches ait été prévenu et informé, sauf urgence ou impossibilité ».

Dans la transversalité cohérente de la société, l’humain est-il ce même sujet ?

Article 37, « En toutes circonstances, le médecin doit s’efforcer de soulager les souffrances du malade par des moyens appropriés à son état et l’assister moralement. Il doit s’abstenir de toute obstination déraisonnable et peut renoncer à entreprendre ou poursuivre des traitements qui apparaissent inutiles, disproportionnés ou qui n’ont d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie. »

Derek Chauvin dans le cas G Floyd, était-il d’une demande létale par strangulation, et notons que même un prisonnier, par exemple Derek aujourd’hui, a des droits ?

Article 38

« Le médecin doit accompagner le mourant jusqu’à ses derniers moments, assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d’une vie qui prend fin, sauvegarder la dignité du malade et réconforter son entourage. Il n’a pas le droit de provoquer délibérément la mort. »

Derek et la Police ont délibérément provoqué la mort, par humiliation pour dissuasion ?


La thèse de Dr J.D. Valbrun poursuit :

2) Loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, dite « Kouchner ». En 2002, est promulguée la loi du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé (15). Plusieurs sujets majeurs y sont abordés.

  • La personne malade a droit au respect de sa dignité (art. L1110-2)
  • Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur, pour assurer à chacun une vie digne jusqu’à la mort (art. L1110-5)
  • L’obligation d’information : « Toute personne a le droit d’être informée sur son état de santé » (art. L1111-2)
  • Le droit de refus au traitement : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment » (art. L1111-4)

George Floyd dans cette transversalité cohérente, a-t-il dit : «je ne peux pas respirer ?»

Poursuivons avec les sujets de la thèse de Dr Valbrun.

3) Loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite « Léonetti »

En 2005, est promulguée la loi du 22 avril 2005, relative aux droits des malades et à la fin de vie (16). Cette loi tente de renforcer l’autonomie du patient et pose les bases d’une nouvelle relation de soin. Tout en conservant à l’interdiction de donner la mort son caractère absolu, elle a pour objectif de codifier les bonnes pratiques médicales en conciliant plusieurs principes fondamentaux :

  • Refuser l’acharnement thérapeutique et l’euthanasie (art. 9)
  • Condamner l’obstination déraisonnable (art. 1)
  • Respecter la volonté du patient, conscient ou inconscient (art. 5 et 6)
  • Répondre à la souffrance du malade en fin de vie par l’accompagnement et les soins palliatifs en prodiguant des soins et en respectant sa dignité (art. 4)
  • Accepter le double – effet des sédatifs (art. 2)

Elle précise notamment les conditions dans lesquelles peuvent intervenir les limitations ou les arrêts des traitements lorsqu’une telle décision est susceptible d’entrainer la mort de la personne malade et selon que celle-ci est ou non en mesure d’exprimer sa volonté (art. 5 et 8).

Dans le processus décisionnel monitoré de Derek Chauvin, il y a obstination et mort.

Dr Valbrun poursuit.

4) Loi créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, dite « Léonetti/Claeys »

La loi n°2016-87 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie est promulguée le 2 février 2016 (17). Elle reprend la loi initiale de 2005 tout en y apportant des modifications, précisant et renforçant les dispositions qui existaient auparavant :

  • Renforcement du refus de l’obstination déraisonnable (art. 2)
  • Autorisation de prescrire une sédation profonde et continue (art. 3)
  • Renforcement du droit au patient de refuser un traitement
  • Renforcement des directives anticipées, qui deviennent opposables au médecin (art. 8)
  • Renforcement du rôle de la personne de confiance, dont le témoignage prévaut sur tout autre témoignage (art. 9)

Selon les gens de confiance, G Floyd n’avait pas le désir de mourir. Même un condamné dans le couloir de la mort peut encore faire appel, incluant la clémence. G Floyd, NON !

5) Projection sur la future loi associée à la fin de vie

La proposition de loi au Sénat le 17 novembre 2020 visant à établir le droit à mourir dans la dignité comporte 10 articles (18) et prévoit notamment :

  • D’inscrire dans le code de la santé publique le droit à l’aide active à mourir (art. 1er). Ce même article précise que l’aide active à mourir se définit comme le suicide assisté ou bien l’euthanasie
  • Un cadre juridique rigoureux permettant de rendre effective l’aide active à mourir dans le cas de pathologies aux caractères graves et incurables avérés, et infligeant une souffrance physique ou psychique (art. 2)
  • Préciser que les décès s’inscrivant dans le cadre de cette aide active à mourir sont considérés comme de mort naturelle (art. 3)
  • Définir le cadre juridique et les modalités de rédaction des directives anticipées (art. 5)
  • Poser les conditions dans lesquelles une personne de confiance peut être désignée et intervenir lorsque le patient ne peut exprimer sa volonté (art. 4) et permettre, dans un cadre précis, à la personne de confiance désignée, de demander pour un patient l’aide active à mourir en l’absence de directives anticipées (art. 8)
  • Instaurer une Commission nationale de contrôle des pratiques relatives au droit de mourir dans la dignité chargée de tenir le registre national automatisé (art. 6)
  • Rendre effectif dans un délai de trois ans l’accès universel aux soins palliatifs (art. 9)

George Floyd est mort par une violence obstinée de Derek Chauvin.

6) Sociétés savantes

En juin 2002, la Société de Réanimation de Langue Française (SRLF) a rédigé des recommandations afin d’encadrer les décisions de limitation et d’arrêt des thérapeutiques actives en réanimation adulte (19). La limitation des thérapeutiques actives est définie par la non-optimisation d’un ou de plusieurs traitements dont des techniques de suppléance d’organe assurant un maintien artificiel en vie, ou de la prévision d’une non-optimisation ou d’une non-instauration d’un ou de plusieurs traitement(s) en cas de nouvelle défaillance d’organe, même au cas où le maintien artificiel en vie pourrait en dépendre (19). Ces recommandations ont été réactualisées en 2010 (20).

Figure 1 : Processus de décision de LATA, SRLF :

Patient apte à consentir [possibilité de refus de traitement du patient jusqu’à la responsabilité du médecin en charge d’assurer les meilleures conditions de réflexion au patient] jusqu’au Patient inapte à consentir [en passant à la possibilité LAT  à la condition de mettre en œuvre la procédure de réflexion collégiale] pour aboutir à :Dans tous les cas  (soins de confort et respect de la dignité du patient, Accompagnement des proches, traçabilité des différentes étapes du processus décisionnel).

Donc, relativement à la soutenance de la thèse déposée de Dr Jean David Valbrun le 22 juin 2021 par-devant le jury médical composé de spécialistes d’enseignants en la matière, en matière systémique, car les corps transversaux ne sauraient être antisystème ce qui condamnerait de facto le législateur, le garde des Sceaux, le sénat jusqu’à l’adhésion aux Nations Unies par les actes d’accession jusqu’au Conseil de sécurité des Nations Unies. En fait foi le volumineux ouvrage Traité de Stratégie d’Hervé Coutau-Bégarie, 7e édition Économica, version 1999-2011 qui parle de droit de la guerre. Transversalité avérée.

Si l’on considère l’acte brutal reconnu de M Kadahfi dans l’affaire Lockerbie-1988, et relativement à la frappe américaine antérieure qui toucha la Libye en 1986 au point de rater le colonel Mouamar Kaddahfi en ses lieux sûrs.

Quand Israël d’autre part a le droit de frapper préventivement en Palestine pour assurer en matière de sécurité publique, le droit garanti de vivre et de mourir dans la dignité, en faisant la guerre (disproportionnée) à l’ennemi pour assurer ce droit de mourir dans la dignité, le droit de répression par la guerre exprimée au départ par le président GW Bush jusqu’à l’invasion de l’Irak qui par la traçabilité qui démontre à l’intérieur même du pays, le décisionnel ne fait pas foi. La transversalité se poursuit dans les faits, ci-après.

Guantanamo à l’intérieur, inscrit dans les décisions de justice canadienne en matière de garantie offerte par la loi sur les mineurs, dans le cas d’Omar Khadr dédommagé par le Canada lui-même pour faute grave contre ses propres principes dans la décision du 17 nov. 2017 inscrite dans la communication de l’honorable Ralph Goodale (cc Chrystia Freeland-AEC ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile.

George Floyd étant d’une part civile, donc bénéficiaire de cette loi, et d’autre part sous la protection de la loi sur l’Assistance médicale jusqu’au droit à mourir dans la dignité (clairement exprimée : «I can’t breathe») donc ne voulant pas mourir, d’après le registre décisionnel de prise de décision jusqu’à la minute fatale.

Aucune, et insistons aucune assistante non seulement apportée, mais offerte pour soulager sa douleur et garantir ce doit inaliénable (sinon, la loi tombe systématiquement puisque systémique et solidaire dans toute la société et garanti en par le Conseil de sécurité des UN. De ce fait, approuvée par la France dans la soutenance de la thèse de Dr Jean David Valbrun par devant ses désormais pairs, à titre d’Autorité médicale, car l’objet de toute loi soutient la garantie de prolongement de la société, et il n’a pas été démontré par l’évidence (Kaddahfi, Hussein, Al Assad… etc.) que Floyd mérita son sort préjugé, au plaisir éhonté de Derek Chauvin en exercice systémique.

Alors, si l’Amérique par le poids de la France dans cette soutenance, en associativité aux lois américaines sur le sujet, face à la Chine et face à la Russie, prises dans le Conseil de sécurité de Nations Unies, n’est pas sous le coup d’une intervention sur la base de stratégie de guerre intégrale et préventive, pris dans le contexte évoqué d’Hervé Couteau-Bégarie qui enseigne… la guerre, les UN se doivent de réclamer des É.-U. d’Amérique : dédommagement approprié et exemplaire en faveur de Georges Floyd, sa famille, et ses proches.

La Chine comme la Russie par les pouvoirs qui leur sont conférés, pourront par l’avenir approprié, soulever cette close, soit pour punir Navalny (Russe) ou Zhangrun (Chinois), soit pour écarter la légitimité des US.

J R Biden devrait y penser, ce dans plus que la libre pensée garantie même par le droit d’expression aux US, mais par la philosophie de cette loi sur la continuité de l’État pris dans un contexte d’incohérence et de cohérence, sinon l’État tombe dans sa notion d’existence même et c’est la loi de la jungle et la loi de faire la guerre pour préserver contre celle de la jungle.

S’il faut considérer la philosophie du tueur, celle de la victime, et celle de l’institution tueuse, comme celle de l’État tueur, il y a lieu d’harmoniser et non d’infirmer le droit. En ce sens alors, et dans le contexte décrit d’une part et d’autre part l’État doit être cohérent. Sinon le principe de la conservation de l’Humanité de l’homme tombe dans la défense.

En fait en conclusion, le président Emmanuel Macron (France), comme à l’époque de son intervention appropriée dans le cadre du conflit du détroit d’Ormuz, en faveur de la stabilité internationale, celle régionale, prise dans le contexte de la furie furieuse et ignare de Donald J Trump à la Maison-Blanche, doit par Joseph R Biden, réclamer la cohérence de la justice, pris dans le contexte médical (insisté par Léonetti/Claeys-2016 remontant à la loi Kouchner-2002.) Plus que l’acharnement médical, il y eut violente agression vécue !

Considérant ce cadre de lois impliquées dans la thèse soutenue et agrée, de Dr Jean David Valbrun, Dereck Chauvin est non seulement un criminel dangereux, mais il a violé toutes les lois associées à la loi sur la vie. Ce, en fait et en droit.


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur VOL. LI, No. 26 New York, édition du 30 juin 2021, et se trouve en P.1, 3, 12 à : h-o 30 juin 2021