Chavez est-il d’un passé ou de l’avenir : SI BILL A TROMPÉ EN HAITI ? par Dan albertini

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • Chavez est-il d’un passé ou de l’avenir : SI BILL A TROMPÉ EN HAITI ?

Entre (), si l’Église n’a pas menti, ce sont ceux de l’église qui ont menti en faisant passer Abraham pour saint-homme, de sa foi (père de), tandis que le migrant, proxénète si de citation moderne du langage légal, a soumis sa femme à Pharaon, au roi, pour des gains en espèces, des privilèges, et se dédouaner de son statut fragile de mari étranger dans un pays. «Dis… que tu es ma sœur», tout aussi vrai pour le patrimoine génétique que pour le lit, selon la Bible. Si l’église condamne-t-elle pour moins que ça, aujourd’hui, alors la fin est bien réelle pour Rome et réformés aux UN, adieu ‘concordat’. Fermons-les (). 

Il a fallu un jour pour que naisse Montesquieu (l’esprit des lois), évidemment l’avant-jour pour Charlemagne (la France). Puis l’après-jour, Tocqueville (l’épistolaire). Celui qui ne s’y attendait pas a vu le surprenant Chavèz (Petrocaribe), il a laissé l’héritage à Maduro et on le cite bigrement en Haïti comme la fournaise ardante, DC idem. DC, si l’on reprend Tocqueville dans sa lettre à Stöffels (févr. 1835), et je cite : « aux hommes pour lesquels le mot démocratie est le synonyme de […], mais avec ordre et moralité, ou une société démocratique désordonnée et dépravée, livrée à des fureurs frénétiques ou courbée sous un joug plus lourd que tous ceux qui ont pesé sur les hommes depuis la chute de l’Empire romain. » Il a fallu un jour né de Trump (Lindsey-Mich). Puis Biden. Nous resterons dans le cadre des «lettres persanes» de Montesqieu en résumé, pour la diplomatie courante. 

Curieux donc, je suis en train de rédiger un papier sur la version de Ramonet (du Monde Diplomatique) en conversation orientée, l’opinion du texte transféré, n’édifie pas. C’est ce que j’ai répondu à la signature d’envoi qui a voulu partager un texte anonyme. Nul ne peut ignorer les feux croisés entre la démarche mensongère de Bill en Haïti, pays qui a encore peur de lui lancer la facture, sous prétexte du retour de JBA, en nonante-quatre. En fait, Bill a joui sans rien donner en retour sinon une famille rapace qui siègerait sur plus d’un conseil-caricom. Hugo Chavèz pourtant fait l’objet de critiques étourdies chez l’Haïtien qui se croie démocrate américain pour avoir donné lors d’un fundraising de Dr Larry Pierre, en faveur de Andy Levine, par exemple. Chavez a voulu montrer comment construire, en grand, nonobstant certaines erreurs bien que tant moins pires que celles de Barack Obama qui n’a qu’à se prendre à lui-même aujourd’hui, dans les affaires de la dérive de Donald l’abbé du deal. Il avait en main les clés pour éviter à l’Amérique ces jours sombres, mais avait choisi de livrer seulement Bin Ladin. Ne voyait-il pas venir Donaldo-le-fou ? Malcom en dirait long, si long. Revenons à Hugo Chavez qui n’avait de passé de White Water. Haïti s’est malheureusement permis de rater le bateau pour se fermer l’œil sur les besoins de la série des grands procès de l’histoire que j’ai soutenue depuis l’aube pour annoncer que nous nous battrons entre nous sans ce procès vital. Les résultats sont là. Mais, on s’étonne !

Avant d’aller plus loin, il serait important de soulever un peu de poussières aujourd’hui pour voir et savoir ceux qui seraient probablement recouverts. Exemple, Bill siège-t-il sur le conseil de Digicel par la faute du retard d’une autre proposition relative ? Quelles seraient les relations, si Haïtel avait déjà Bill et sa fille sur son conseil d’administration à titre honoraire ? Ciné ne peut relativement nier cette interrogation puisque ses anciens protégés, Martelly-Lamothe, étaient devenus les protégés de Bill par la CGI qui, a même présenté LL comme enfin un visionnaire pour Haïti, prêt à ‘performer’ plan en mains. Ce sont eux qui selon toute vraisemblance qui auraient terminé l’œuvre de lâcheté de Préval. Ray Joseph de son livre’for who the dogs spies’ ne peut renier aujourd’hui sa fameuse rencontre sur le tarmac de l’aéroport (p.228), exprimant ce bon débarras de JBA, cette fois-ci, et prêt à aider Préval. De quoi doit-on dire aujourd’hui avec Haïti sans procès ni audit ? On reconnait l’enfant de Dessalines par cette bravoure contre le silence. 

Comprendre Chavez dans sa démarche qui sensibilisait pour la cause afroindigène aussi puisqu’il descendait de là lui-même (incluant ceux de la Colombie), c’est l’obligation de valoriser Maduro qui contrairement à ces BB Rebozo bien placés depuis DC, rasent sans laisser de miettes depuis des lunes, dans tous les pays du monde connu d’aujourd’hui, sous prétexte de démocratie. Bel exemple connu de l’affaire du 6 janv. dernier. Pourquoi créditer Chappaqua pour les liens de son grand-père qui aurait embauché des Noirs de son voisinage tandis que Chavèz serait peu psalmodié ? Les masques sont tombés avec le clan défait de républicains révélés délinquants, et cela se comprend quand on constate les effets négatifs de la décision impudique de l’Haïti qui s’est ligué contre le Venezuala, complotant avec Donald l’abbé du deal. C’est à ce coût que l’on honorera Chavèz ici.


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur VOL. LI, No. 25 New York, édition du 23 juin 2021, et se trouve en P.12 à : h-o 23 juin 2021