Jòv en Guerre d’Usure Tombe en Panne d’Élixir Insulaire

 

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • Jòv en Guerre d’Usure Tombe en Panne d’Élixir Insulaire

Entre (). Mutuum muli scabunt, ce n’est absolument pas ma vieille abbaye, c’est l’expression française adoptée du latin, qui signifie que les mulets se grattent réciproquement. Fermons ().

Cher président, si je te dois des excuses pour le grief en réponse à ton appel à la soumission à PHTK pour irrévérence, non. Pur héritage haïtien de l’état communautaire global écarté des états généraux, on a le p’tit nom du péché de son erreur comme en trumperie. E Macron s’en est plaint aussi du p’tit nom, mais manno Banella a fait de la p’tite chose certifiée en Banella, après avoir lâché Hollande. Refrain : le MOP a produit François, il s’est fait duvaliériste. Duvalier a forgé Jean-Claude, il s’est fait jean-claudiste. FNCD a créé Aristide, il s’est muté lavalasien ; fanmi lavalas. Titid procréa Préval mué en lespwa ; inité. Repons Paysan a campé Martelly viré en phtk [le commun s’écrit en minuscule]. Tu fus singulièrement nèg banan nan pour Haïti, psit, tu es resté tèt kale sans être rose/blanc, parce que forgée par phtk. C’est ton standard, et tu n’as vraiment pas eu la sœur soulevant des osselets lançant des pamphlets nucléaires ; tu n’as pas connu l’affaire de piller au pas, aux billes ? Tu n’as donc jamais eu de voisin au point de chasser ceux de ton dortoir ? Hollande allait en scooter chez voisine Gaillet, c’était su en ville. Tu ne piges alors pas ce qu’est le voisin RD aux frontières ni l’Haïtien après Malpasse. La guerre d’usure n’est un spectacle ni le feu aux poudres que tu as allumé sur l’île, es-tu en panne d’élixir insulaire après la rotative ? Regarde ça, je m’essaye en frère. Je profite d’ailleurs pour te demander de transmettre mes salutations à FrèrÉtienne, grand pamphlétaire insulaire de littoral puisqu’outre-Malpasse, zago loraj est off et aux Illuminati.

Imaginez monsieur le président, que l’on parlât de la Mirlande-désaccordée discontinuée oh,  je ne sais de quelle ère dite sereine que tiréné complota. Magloire de la Grande-Anse en sait plus que moi. Mirlande, PM, on tombe dans les lamentations de Jérémie de la Bible que vous lisez, semble-t-il, pour celui qui a broché Vertières et 1804. JGL le médecin lâcheur, d’ailleurs le vôtre si la rumeur s’avère, accordez-le-moi, car l’Haïti-jòv est la cité-rumeur. Rumeur : on vous appelle président Jovenel , consultez le lexique-Sixto, vous nous appelez pourtant « frèm ak sèm », mr Jovenel est prisme de servitude au pays. Demandez au doc un DSP sur Mirlande, car il a rejoint l’ordre, il dira tout. Je sais, doc n’a su voir, mais en politique, et je reprends ici parce que JGL n’a su du MAEHC, que le sieur J-C Valbrun capois, a initié à ses frais la clinique à Consuelito, pour desservir vos frères de ce Batey en RD, il est économiste, pas doc. Il a compris le besoin minima du frère, oh, que vous ignorez en République même au point de créer la panique sociétale dont vous seul semblez voir en vertu. L’aviez-vous au moins vu lors de la visite à H Namphy de-la-ruelle-Vaillant, de son vivant ? Négatif, si je lis la rencontre de LJ-Abinader. Réalisez-vous alors mr. le président, le fils Nicolas-D ambitieux éperdu ramené par votre faute, aurait saisi le risque tant il ignorerait le sens Jean Conzé, car le SS est banni de Koln à Jérusalem comme le duvaliérisme & avatar doivent être éradiqués. FrèrÉtienne est encore pamphlétaire. Je reviens une fois de plus au discours, vous siffliez de peur parce que des faits vous accusent. La mascarade de la tromperie, le mensonge, la voix de Martine vous condamnent comme R Cédras. Ouvrez l’œil, car Mirlande-désacordée est un jòvindice.

Mon cher jòv, je réitère, la légitimité des maires plaignant, la légalité de leur statut d’exécutif local est le portrait régional de pays de la CARICOM qui en regardant Haïti aujourd’hui avec la présidence jamaïcaine, se demandent de quel élixir vous faut-il pour honorer votre laps au Timon des affaires insulaires, car PaP ne doit être asymétrique dans le développement local et régional. Cuba a plus que progressé en ce sens, le méta dont je parle dans le phénoménal en ce qui concerne la diplomatie haïtienne, n’a rien à voir avec la dame Marcellus (ex-épouse) si je répète, mambo qui vous croit d’un génie exclusif, répressif, nécessaire. Celui qui vise tant de kilomètres de routes, autant de mégawatts à la manière de Taïwan devra apprendre qu’ailleurs est meilleur à chaque reprise, et prendre tôt son bâton de pèlerin afin de rechercher l’élixir qui lui manque, c’est-à-dire savoir respecter et déléguer des pouvoirs. Ce n’est pas en rejet ni un systématisme maladif pervers chez moi, je vous conseille de lire Condoleezza Rice répondant aux questions d’un journaliste (Hoover Institute) sur Haïti, dans le sens de « you can’t govern this place ». Tu nous mets à risque inutilement, frère, il y a plus d’une solution haïtienne.

Solution Samuel Pierre : combien de politico absents corrompus se seraient hâtés, je les vois criant : constitutionnelle. Si l’on vous proposa Dr. Samuel Pierre PhD, PM, au lieu de courir le risque Dr. Rice PhD du Hoover Institute. Je ne parle là d’épicier du quai Conti vendant un « comment faire […] avec un nègre sans se fatiguer », « Paris avec chat » en été à Montréal, pour se croire écrivain non-corrompu dans la foule d’Haïti en folie. Je parle de l’Haïtien qui au lendemain du séisme a pris : engagement et moyens symétriques pour ériger des facultés d’université internationale en passant par une région, par une localité. D’un gestionnaire au standard international de haut niveau. Vous aviez raté son rdv à Poly-GRAHN (mai 2018). Parlement sans racine, remontant au Sénateur Sajous, vendrait son âme à Digicel, à Boulos, tandis que Samuel Pierre, haïtien né de 1804 serait rejeté. Kplim à Montréal en 2004 avec G Latortue chez la Reine, était aussi ce mauvais avocat de la fraternité haïtienne.

Cher jòv, si j’ai dit de Digicel un commerce légal, mais non un inscrit constitutionnel, voyez ici dans « you can’t govern this place », Digicel est aussi un risque de manipulation de notre de communication ouvrant sur une coopération avec des leviers de commande à la manière du scandale qui a vu E. Snowden devoir fuir son propre pays pour l’exil. L’esquive du GRAHN (UDM/Poly) en mai 2018 vous a éloquemment privé de la rencontre avisée d’avec le réalisme politique de l’expert Samuel Pierre qui aurait pu vous en informer de choses vitales réelles. Il faut en effet plus d’un miracle qui ne se fait sur terre pour redresser la barre d’une quelconque tentative infructueuse, comme rêver de Mirlande PM. Boulos aussi dans sa fausse complainte, car il me semble mieux paraître avec un chèque d’assurance valant plus que ce qu’il signifie avoir perdu n’est pas la vertu réclamée pour négocier un exit. Je me suis pourtant évertué d’aviser plus tôt que le pendule allait revenir avec des conséquences dans l’international, surtout avec la position haïtienne sur Taiwan, Cuba et Caracas aussi. Je ne suis pas le proche de Bernard Degraff pour avoir soutenu son génie à reconstruire une diplomatie haïtienne qui serait tellement utilitaire aujourd’hui. Gabriel chef d’état-major est bien plus proche de lui, que l’erreur-Antonio suffirait d’être un modèle de mission spécifique rentable. Il est bien du Nord, cet Antonio, que j’aie soulevé l’interrogation d’un État-du-Nord en début de mandat tant je croyais que l’on se doive d’accorder la chance au coureur pour un État éprouvé de grande histoire. Nous faisons partie de la CARICOM qui est la grande opportunité de diplomatie internationale de proximité. Digicel est-elle en ce sens l’opportunité de conseil exclusif ?

Digicel vous avait-elle suggéré par ses experts de dire ceci lors de votre intervention tardive : « Pep aysyen nou ban mw yon manda pou 5 lane jan nou wel la mwen komnse travay la  map fontinye fok estabilite pwogre ekonomik ak sosyal vini yon reyalite nan peyi dayiti. Viv demokrasi viv pep aysyen viv ayiti ». Nous savons ce langage et réitérons, la démocratie n’est pas une condamnation ni un blanc-seing, la République a ses devoirs, ses procédures aussi. La raison répondra à Martine escortée, il vous faut partir, car Haïti a déjà connu la présidence E Trouilot, ce qui admettez-le ne vous a pas refusé la présidence. On sait se démêler sans vous, Haïti ne manque pas de ressources, la Cassation a eu de nouveaux juges. Le dé est sur la table même pour le commissaire Daméus qui a tenté de marchander la libération d’un DPP dans un pays où vous prétendiez combattre la corruption. Méfiez-vous du mensonge, son trou est plat.

Mon cher jòv, j’ai récemment étalé la priorité énoncée de votre discours : « sécurité ». Quand vous rajoutez des vies et…, je présente mes excuses aux victimes, car j’appris tardivement que le nombre de morts s’élèverait au-delà de la simple vingtaine, incluant un policier brûlé vivant sur place. J’espère alors, des vies avant des biens quoiqu’associés, la sécurité alimentaire reconnue par ce « peuple ki nan grangou » est la condition sine qua non du principe de sécurité, ainsi devra-t-on voir l’impératif en compensation alimentaire. Cette défaillance qui selon vos dires, aurait provoqué la chaîne de la violence revancharde. Ne l’oubliez surtout, justice, je l’ai dit bien avant ce constat : arété miky, vin n ban m kou !

Votre « m’ap kontinye demach konsiltasyon yo avek tout […] ak sekte oganize nan sosyete a pou mwen kapab chwazi yon lot premye minis pou kondwi […] fos viv nasyon an san pedi tan. pou nou fome yon gouvenman « enklizif ». J’ai commenté, lodyans ak telele. Observez le voisin dominicain, là où Abinader a souligné avec Léo, l’importance des gens à Consuelito, ce Dominicain est aussi notre frère insulaire d’histoire tandis que Digicel reste exogène. Alors, où est l’Haïtien de l’étranger qui finance le pays, où est ce citoyen de Consuelito reconnu par Abinader, où est le citoyen archelois que vous épuisez en DPP ? Où suis-je spécifiquement, de la presse, où sommes-nous tous journalistes ? Vous disiez pourtant « Le sekte yo pale dirijan yo dwe tande ». Autre rappel du discours, « leta ap fe tout sal kapab pou bay bon jan repons ak revandikasyon sa yo ». J’ai commenté l’État renferme le pouvoir usurpé des exécutifs locaux dont les maires engagés contre votre présidence tyrannique. Lafontant est parti, mais le problème demeure, c’est vous.

Vous aviez dit : « Antanke chef leta a, mwen pase enstriksyon bay tout responsab nan letaa, chak moun nan sa ki konsene yo, pou asire sekirite lavi ak byen moun toupatou nan peyi dayiti ». Je constate encore le signe de la répression annoncée se mettre en place. Allez-vous inviter la solidarité d’industriels et grands distributeurs, de ceux qui ont pillé l’État afin d’aider comme le fait le citoyen Valbrun en faveur des démunis, à Consuelito RD ? La Constitution est explicite : école fondamentale, vie. Si vous prétendez au dialogue, ce faux dialogue…; et Condoleezza Rice vous attend au détour : « you can’t govern this place ».

Monsieur le président, je conclus par la solution Samuel Pierre citée comme modèle, plus haut. J’insiste, ce n’est pas une affaire de publications anachroniques de « chronique de dérive douce » d’un « écrivain paresseux » ou « en pyjama » confus folie d’été à Montréal. Samuel Pierre est un nombre impressionnant de publications scientifiques internationales, un nom dans un carnet d’adresses, un conseiller en développement, un professeur invité d’école polytechnique rêvée, une science qui dépasse le besoin de comptoir Digicel.

Adieu jòv, parce que voyez-vous, après la présidence rotative et insulaire de la CARICOM, aucun pays membre voisin ne vous laissera le soin de négocier son pain ni de le représenter. Pourquoi nous alors ?


cet article est publié par l’édition du 1er août 2018 de l’hebdomadaire Haïti-Observateur et se trouve en P. 13 à : http://haiti-observateur.org/wp-content/uploads/2018/08/H-O-01-Aout-2018.pdf